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    Lundi, Jeudi, Dimanche Fermé Mardi 16h - 19h Mercredi, Vendredi 16h - 19h Samedi 14h - 17h

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Entrée Libre

Cette exposition explore la manière dont l'artiste Delphine Balley représente la vie domestique et familiale à travers ses œuvres, en examinant les liens familiaux, les environnements intérieurs et les objets qui les peuplent.

Cette exposition explorera la manière dont l'artiste Delphine Balley représente la vie domestique et familiale à travers ses œuvres, en examinant les liens familiaux, les environnements intérieurs et les objets qui les peuplent. L'artiste utilise des techniques photographiques et cinématographiques pour créer un univers esthétique riche, souvent influencé par la peinture. Les décors jouent un rôle central dans cette exploration, servant de toile de fond pour illustrer les dynamiques familiales, les rituels et les coutumes qui les animent.

Biographie – Delphine Balley (née en 1974 à Roman-sur-Isère, vit et travaille dans la Drôme) est titulaire d'une licence d'histoire de l'art de l'université Lyon 2 et d'un diplôme national supérieur d'école d'Art de l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles, France.

Photographe et vidéaste, Delphine Balley poursuit depuis vingt ans une pratique de l'image qui lui est propre. Après plusieurs séries questionnant la représentation et ses artifices, après avoir disséqué les rituels ancestraux, curatifs, maritaux ou mortuaires, après avoir mis en scène les pratiques et les croyances qui structuraient nos sociétés, Delphine Balley a plus récemment tourné son regard vers les différentes croyances religieuses ou sectaires et plus précisément la manière dont les images aident à construire sa foi avec la série Voir c'est croire.

Travaillant avec un appareil photo grand format argentique, elle s'inspire des techniques chères aux illusionnistes du XIXe siècle pour créer un "petit théâtre du monde". Travaillant en série, son travail sonde les représentations, les dysfonctionnements personnels et les rituels collectifs à travers des mises en scène, des récits élaborés dans lesquels le clair-obscur domine, dissimulant et révélant les détails. Son esthétique confère à ses représentations du monde une dimension spectaculaire, faisant apparaître l'illusion et la performance. La singularité du travail visuel de l'artiste entraîne le public dans un royaume étrange, inconnu, dysfonctionnel, parfois inquiétant.

Delphine Balley a reçu le prix Camera Clara en 2019 récompensant une écriture photographique singulière faisant un usage contemporain de la chambre photographique. Son travail a été présenté dans le cadre d'expositions individuelles et collectives en France et à l'international, notamment au Musée d'Art Contemporain de Lyon (2021), au Carré d'art de Nîmes (2012), à Paris Photo (2012), à la Galeria Leme Sao Paulo (2007), à la Lodevans Collection (2009), à la Biennale de Shanghai (2010) et à la Biennale de Moscou (2010). Son travail est présent dans des collections publiques et privées dont le MacLyon, Le musée Paul Dini, Villefranche, FRAC Rhône-Alpes, le FRAC Languedoc-Roussillon, les collections de la ville de Lyon, les collections Auer, Lodevans, Laigneau, et Antoine de Galbert entre autres.

Elle a participé à de nombreux programmes de résidence tels que Les Inclassables - programme Culture France, Montréal (2008) ; Irish Museum of Modern Art, Dublin (2006); Cill Rialaig, Kerry (2006).

Un catalogue bilingue français/anglais de l'exposition monographique macLYON 2021 est publié en 2022 aux éditions Bernard Chauveau avec des textes d'Agnès Violeau, Chantal Pontbriand, commissaire d'exposition et critique d'art canadienne, ainsi qu'un entretien de l'artiste avec Melanie Pocock, commissaire d'exposition à l'Ikon Gallery de Birmingham.

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