Lieux et dates

  • Galerie Houg

    Lyon

    • Du
      au

    Horaires d'ouverture

    Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi 10h - 12h, 14h - 19h Samedi 10h - 12h, 15h - 18h Dimanche Fermé

Tarifs

Entrée libre

Il en va chez Jérôme Allavena d’une logique de la désobéissance. Dans cette pratique du dessin, on se méfie autant du hiératisme que de l’objet fini. Est préféré un principe de latence qui induit que les choses s’appréhendent dans la durée et l’hybridation, selon une double condition qui place le processus du côté de la modélisation.

Là où les yeux n’ont pas de prise immédiate ne se livre pas à n’importe quelle condition. Ici le territoire du dessin est redéfini par l’intermodalité : il tutoie l’animation, la peinture, l’illustration et les nouvelles technologies pour se placer ailleurs que dans l’immédiateté du geste et intégrer des aspects qui ne lui étaient pas propres (la durée, le relief ). De même que le bronco - art du rodéo ou, par analogie, l’animal fougueux - tend à se libérer de sa gangue mortifère, la ligne est émancipée de son support. Et si le dessin devait être dompté comme un cheval sauvage ?

Visuellement, le rendu est simultanément sobre et chaotique. D’un côté, l’œuvre se distingue par ses qualités graphiques et ses valeurs de noir et blanc. De l’autre, les lignes s’embrouillent, en faisant apparemment fi de toute logique. Le sujet du rodéo est larvé dans des traits disparates qui se dédouanent des motifs de fleurs à fleur de toile.

Texte de Elora Weill-Engerer, Critique indépendante // Membre de l’AÏCA France

Vernissage : 22 octobre, 18:30

Public

Tout public