Programmation

Inspiré d’images fantasmagoriques et de rituels archaïques, Silver Rosa fait surgir la nécessité viscérale de créer du lien entre individus. Yuval Pick souhaite nous mettre en mouvement et nous toucher au coeur. L’endroit où palpite nos désirs sans fin.

Que serait une Biennale de la danse sans des fêtes dansantes mémorables ?

Le Club Bingo s’ouvre le samedi 09 septembre aux Usines Fagor (Lyon 7e) et vous réserve un programme de feu pour son premier jour

Entité mouvante, 20 danseur·euses de l’Opéra de Lyon empruntent au mycélium ses modes de relation et prolifération, cette partie souterraine des champignons qui étend ses filaments pour faire circuler des informations.

Au milieu d’un labyrinthe d’escaliers, 22 danseur·euses cherchent des chemins possibles, s’entraînent vers les abîmes ou les hauteurs. Cette aventure collective interroge : que faire quand tout s’écroule ?

Figure grimaçante, hanches survoltées : avec Guintche, Marlene Monteiro Freitas électrise la scène. Elle reprend aujourd’hui ce solo remarqué de 2010, augmenté de musique live avec deux batteurs virtuoses.

Dans le cadre de Bleu, oeuvre scénographique des SUBS

Venu des cultures hip hop et club, Tom Grand Mourcel imagine un autoportrait dansé. Entouré d’un mur d’enceinte et au plus proche des spectateurs·rices, il retraverse dans Solus Break les musiques qui l’ont façonné.

Empreinte d’une nostalgie pour une époque qu’elle n’a pas vécue, Katerina Andreou rend hommage à l’âge d’or de la rave culture des années 90. Une fulgurance impulsive et percussive où l’artiste se produit en duo avec une voiture tunée dans un lieu tenu secret.

Glissant des notes d'Henry Purcell à celles de Marc Mellits, dix jongleur·euses et quatre musiciens façonnent sur scène une petite utopie, où le collectif se forme depuis les différences et les singularités de chacun.

La virtuosité de deux jeunes danseurs·euses urbain·es répond à l’intensité d’un quatre-mains pour piano de Schubert. Une fantaisie signée Marco da Silva Ferreira, chorégraphe autodidacte issu des clubs et maître du mélange des genres.

Drag Queen tout terrain, Patricia Chaudepisse illumine les nuits lyonnaises par son glamour et son humour inimitables et présente une soirée hors normes aux Usines Fagor.

Le Grand Bal répand une mystérieuse fièvre chorégraphique qui fait vibrer 10 danseur·euses urbain·es. Une manière de remettre en mouvement les corps immobilisés par la pandémie et les crises contemporaines.

Née des milieux trans et racisés, la scène Ballroom célèbre toutes les identités. Vinii Revlon, légende du Voguing, nous immerge dans cette culture flamboyante et honore les corps qui luttent sans relâche pour leurs droits.

Pour clôturer 24h d’immersion dans la culture ballroom, les DJ queer du ball prolongent la fête. Après la compétition place au lâcher prise : tout le monde se retrouve au Club Bingo pour toujours plus d’extravagance.

Orchestrant une rencontre-combat entre un être vivant et un jardin à la Française, Phia Ménard continue de saper les fondements de la violence patriarcale de nos sociétés par l’imaginaire et un appel aux rêves.

Avatars de plus en plus réalistes, filtres photographiques lissants : les frontières entre corps réels et virtuels se diluent. (LA)HORDE fait de cette zone trouble son nouveau territoire d’exploration critique.

Associant réalité virtuelle et corps en présence, No reality now s’offre comme un rituel de sorcellerie. Ouvrant grâce au numérique l’éventail des sensations, cette création, unique en son genre, tente de conjurer la mort.

Tendant un miroir aux mythes antiques qui ont nourri l’histoire de l’art, Adi Boutrous convoque, par le corps et le mouvement, les dilemmes éthiques qui les traversent pour les offrir sensiblement en partage.

Concert chorégraphié en trio, HURLULA est une traversée délirante sur le cri, entre hurlement et hululement. Un débordement émotionnel libérateur qui a le pouvoir de métamorphoser les corps.

Dans le cadre de Bleu, oeuvre scénographique des SUBS

Croisant la marche et le blues, EXIT ABOVE, after the tempest / d'après la tempête / naar de storm est un double retour aux sources : celles du geste et de la musique contemporaine. Une équipée de treize interprètes nous embarque jusqu’à la pop.

Dans un décor spectaculaire, S 62° 58’, W 60° 39’ vous balade entre fiction apocalyptique et coulisses du spectacle en train de se faire. Une histoire de notre temps qui cache une profonde réflexion sur la création.

Associant réalité virtuelle et corps en présence, No reality now s’offre comme un rituel de sorcellerie. Ouvrant grâce au numérique l’éventail des sensations, cette création, unique en son genre, tente de conjurer la mort.

Nach continue de raconter son histoire avec la suite de sa conférence dansée Nulle part est un endroit. Pour la chorégraphe la parole est une nécessité, le partage de l’intime une révolution, celui des processus un moteur.

Quand des danseurs clubbing et des Roller skaters se réunissent autour de la musique ça donne une grande fête colorée !

Dans un garage éphémère, un motard encasqué et une créature baroque, accompagnés de mystérieux mécaniciens, se livrent à un rituel au son d’un clavecin. Parade nuptiale et mise à mort s’entrechoquent.

Interprètes adultes et enfants déboulent dans une arène de tous les dangers, comme de toutes les joies. Avec promise me, iels célèbrent la témérité et la pulsion de vie pour contrer les obsessions sécuritaires.
A partir de 8 ans

Entre animations inclusives, brasseuses de générations et fêtes irrésistiblement branchées, Des Gens Cool est la caution fun et pop culture du Club Bingo.

Duo pour un jongleur et un batteur, S’assurer de ses propres murmures est surtout une histoire d’amitié. Privilégiant l’écoute à la virtuosité, Julien Clément et Pierre Pollet s’entraînent jusqu’à la transe.

La cathédrale de Boris Charmatz et ses 26 danseurs·euses n’a pas de murs. Architecture humaine, assemblée dansante, chantante et résonante, Liberté Cathédrale élargit l’idée et les images qui soutiennent cet édifice.

L'aventure Out of This World nous immerge dans un espace fantomatique et utopique, scénographique et chorégraphique. Pour voir notre monde changer, pourquoi ne pas commencer par imaginer de nouvelles sociétés ?

Un curieux ballet de balles blanches prend possession de la scène. Éclairés à la bougie et guidés par les notes d’un quatuor à cordes, trois jongleurs entrent dans la danse pour tenter d’en percer les mystères.
A partir de 6 ans

Plus de 90 danseur·euses envahissent l’espace public. À rebours des grands mouvements de foules, Multitud rend perceptible les liens organiques entre les corps et examine la capacité à affecter et se laisser affecter.

Collectif stéphanois, Vert Boucan promeut une culture décloisonnée et accessible, de l’institutionnel à l’underground.

Dans un décor de cauchemar post-apocalyptique, deux corps s’affrontent à mesure que l’eau monte. Duo-duel à la mort, à l’amour, Ink sonde la part obscure du désir et l’impossible quête de soi.

Le grand jeté a une portée philosophique insoupçonnée. Partant de cette figure virtuose de l’histoire du ballet, Silvia Gribaudi livre un spectacle qui célèbre le courage de s’élancer dans l’inconnu.

Dans le cadre de Bleu, oeuvre scénographique des SUBS

Placés en ligne, cinq danseurs·euses s’épuisent dans la répétition mécanique de quatre mouvements aussi simples qu’éprouvants. Quand la machine s’emballe, les apparences finissent-elles par se fissurer ?

Spectacle pour trois corps en lévitation, Dehors est blanc nous fait progressivement perdre nos repères. En désorientant nos habitudes de perception, Tumbleweed rappelle la fragilité de notre rapport au monde.

radio béguin donne la voix à celleux qu’on entend rarement : la jeunesse, le milieu underground et les minorités de genre.

Le feu crépite, craque, rougit, se meut sans s’interrompre. Peut-être même danse-t-il ? Fouad Boussouf s’empare de cet élément dans une chorégraphie incandescente, un cercle sans début ni fin.

Traduit par « enchanté », dans la tradition afro-brésilienne, Encantado désigne aussi des entités mystiques protectrices de la nature. Lia Rodrigues fait appel à ces forces magiques dans un ballet envoûtant et bariolé.

Pièce iconique du répertoire de Phia Ménard, L’après-midi d’un foehn Version 1 met en scène un ballet aérien de créatures de plastique coloré. Mais la grâce des débuts se mue progressivement en inquiétude.
A partir de 5 ans

Issu·es des danses hip hop et de ses influences, les chorégraphes Bouside Ait Atmane, Iffra Dia, Linda Hayford et Saïdo Lehlouh, réunis sous l’égide du collectif FAIR-E, répondent ici à l’invitation de la Biennale de la danse de proposer une véritable immersion chorégraphique et inédite au sein des Usines Fagor.

En une série de tableaux vivants, Silvia Gribaudi et ses trois danseurs·euses déminent avec une espièglerie savoureuse les normes de la beauté et leur autorité. Une ode à l’imperfection et à la liberté des corps.

Soirée club avec Aho Ssan, Djasra Leggo X BlckMerliin et Luky Dra.

En miroir ou fusionnant pour former un nouvel être hybride, Alexander Vantournhout et Axel Guérin explorent, avec humour et tendresse, tous les possibles ouverts par la rencontre de leurs corps et de leurs différences.

Nach continue de raconter son histoire avec la suite de sa conférence dansée Nulle part est un endroit. Pour la chorégraphe la parole est une nécessité, le partage de l’intime une révolution, celui des processus un moteur.

YËS célèbre Yanice et Sébastien, deux jeunes danseurs et beatboxers. Ce virtuose tandem mêle danse hip hop et jeu d’acteurs dans une ode à la figure de l’interprète, à l’amitié, à la complicité et aux singularités.