Jochen Gerz – Vivre, 1974

Les oeuvres de Jochen Gerz partent des questions liées à l’éthique, à la collectivité et à la mémoire. Ses interventions peuvent prendre la forme de dispositifs évolutifs, qui impliquent la participation de visiteurs, d’habitants et de collaborateurs, ou encore d’installations volontairement monumentales dans l’espace public. Dans le cadre de l’oeuvre Vivre, ce mot est tracé à la main et à la craie blanche sur le sol d’une pièce où un texte est accroché sur l’un des murs. En traversant la pièce pour le lire, le spectateur participe à l’oeuvre en la détruisant de ses pas. Fragile et éphémère, ce dispositif rend compte du passage du temps, de la dématérialisation d’un hymne à la vie.